19 mars 2018
Conte du lundi 100
En cent mots
Madame Berthe connaissait son métier. Sa maison était accueillante et dissimulée. Elle avait toujours su choisir ses filles ; ces demoiselles faisant sa réputation. Aussi, elle les choyait, écoutait leurs doléances, conseillait, consolait, finissait même par les marier ! Elle éliminait sans pitié les messieurs trop brutaux, menaçants ou extravagants. Madame Berthe s'embourgeoisait ! Elle était amoureuse. Monsieur Alfred, un notable veuf, lui avait fait savoir que c'était elle qu'il voulait. Comme il avait quelques problèmes de rigidité, elle lui offrait, en apéritif de boudoir, Dominique la soubrette, qu'il pouvait fouetter, l'idéal pour redresser la situation avant leur tendre aparté.
© Lakévio
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