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14 janvier 2013

Attention, ce billet peut éblouir.

 

Et faire beaucoup de peine à ceux qui se sont pas allés voir l'exposition...

Raphael Les dernieres annees Expo Louvre 2012

Raphaël - Portrait de Bindo Altoviti - Vers 1516-1518 
Huile sur bois 
H. 59,5 ; l. 43,8 cm 
Washington, National Gallery of Art, Samuel H. Kress Collection

 

 

 

La grâce, la douceur et la perfection ...

Le Maître et ses élèves.

 

Raphaël-La-Sainte-Famille-avec-le-petit-saint-Jean-Baptistedite Madone a la rose c

Raphaël - La Sainte Famille avec saint Jean Baptiste, dite La Madone à la rose 
Vers 1516 
Huile sur bois transposée sur toile 
Saint Jean Baptiste tend à Jésus un phylactère sur lequel sont inscrits les mots prophétiques « ECCE AGNUS» (voici l’agneau), annonçant ainsi le destin du 
Christ qui sera sacrifié tel un agneau. Si les deux enfants sourient comme s’ils jouaient et avaient déjà compris la 
nécessité du sacrifice, saint Joseph demeure mélancolique et la Vierge semble vouloir préserver son Fils de cette tragédie. La délicatesse du modelé et le raffinement de la palette plaident en faveur d’une œuvre en grande partie autographe. 
Madrid, Museo Nacional del Prado

 

 

 

 

Raphael La grande sainte famille de François Ier - 1518

Raphaël et atelier (?) - Sainte Famille avec sainte Élisabeth, saint Jean 
Baptiste et deux anges, dite La Grande Sainte Famille 
de François Ier - 1518. Huile sur bois transposée sur toile. 
Commandée par Léon X en même temps que trois autres tableaux, l’œuvre est un cadeau diplomatique destiné à François Ier. Le sujet religieux évoque en fait la situation politique : la maternité de la reine Claude de France et la naissance du dauphin, ainsi que l’engagement du roi dans la guerre contre les Turcs. La scène, installée dans un intérieur, montre l’Enfant bondissant hors de son berceau dans les bras de la Vierge, allusion à la Résurrection, sous 
le regard pensif de saint Joseph. Tant d’un point de vue formel que par l’atmosphère sombre qui se dégage de l’ensemble, Raphaël rend hommage à Léonard. Sainte Élisabeth et saint Jean Baptiste ont sans doute été peints par Giulio Romano. 
Paris, musée du Louvre, département des Peintures


 

 

Raphael La Madone au poisson

Raphaël et atelier - La Vierge à l’Enfant avec l’archange Raphaël, Tobie et
saint Jérôme, dite La Madone au poisson - Vers 1513-1514. Huile sur bois transposée sur toile. 
Ce retable fut probablement commandé par Girolamo del Doce pour sa chapelle dans l’église San Domenico à Naples. Si la présence de Jérôme, saint patron du commanditaire, est compréhensible, celle de l’archange avec Tobie demeure inexpliquée. On ignore également comment Doce parvint à
obtenir une œuvre de l’artiste le plus recherché de son temps. Du reste, il s’agit d’une œuvre de qualité un peu hétérogène, de beaux morceaux comme les visages de Jérôme et Marie côtoyant des parties plus sommaires, tel le paysage ou le lion.
Madrid, Museo Nacional del Prado

 

 

 

Raphael Madonna a La Perla

Raphaël  - Sainte Famille avec sainte Anne et saint Jean Baptiste, dite La Perla Vers 1519-1520. Huile sur bois
Sans doute peinte pour Ludovico Canossa, diplomate de la cour pontificale de Léon X et ami intime de l’humaniste Baldassare Castiglione, lui-même ami de Raphaël, cette Madone entra au XVIIe siècle dans la collection du roi Philippe IV d’Espagne qui la considérait comme la « perle » de sa collection. Raphaël s’inspire une nouvelle fois de la Sainte Anne de Léonard de Vinci dont il tire une composition plus naturelle dans la disposition des figures.
L’ambiance nocturne est proche de celle de la Transfiguration et évoque les scènes crépusculaires de Sebastiano del Piombo. Giulio Romano reprendra cette composition pour sa Madone au chat conservée à Naples.
Madrid, Museo Nacional del Prado.

 

 

 

 

Raphael Madonna Divine Love LG

Raphaël et atelier (Gian Francesco Penni ?) - La Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne, et les saints
Jean Baptiste et Joseph, dite La Madone de l’Amour divin, Vers 1516. Huile sur bois. 
Raphaël revisite ici la composition traditionnelle de la Madone d’humilité avec la Vierge assise à même le sol, laquelle il avait déjà fait plusieurs variations dans sa jeunesse. La grâce des visages, la solennité des poses et la rigueur de la construction de l’espace architectural sont caractéristiques de ses années de maturité. La Madone de l’Amour divin, qui doit ce nom au geste d’adoration de la Vierge, révèle également un goût naissant pour des ambiances sombres.
Naples, Museo di Capodimonte

 

 

 

 

Giulio Romano Novar Madonna

Giulio Romano - La Sainte Famille avec saint Jean Baptiste, dite La Madone Novar
Vers 1517-1518. Huile sur bois
Giulio Romano livre ici sa propre version de la composition de la Madone à la rose dont il atténue la tension expressive : il desserre le cadrage des personnages, relègue saint Joseph au fond de la scène et ajoute un fond d’architecture. Les bossages de la façade révèlent le goût précoce de l’artiste pour ce motif qui caractérisera ses constructions architecturales ultérieures, notamment à Mantoue. La facture est de belle qualité, mais n’a pas les subtilités du modelé de l’original peint par son maître.

Édimbourg, Scottish National Gallery.

 

 

 

 

Giulio Romano-petite-sainte-famille c

Giulio Romano - La Vierge à l’Enfant avec sainte Élisabeth et saint Jean Baptiste, dite La Petite Sainte Famille,
Vers 1517-1518. Huile sur bois
Ce petit tableau de dévotion privée constitue le panneau principal d’un autel portatif, protégé à l’origine par un couvercle présenté au revers de la cimaise et figurant l’allégorie de l’Abondance. Les fortes affinités de la composition avec les Saintes Familles imaginées par Raphaël à la fin de sa vie laissent penser qu’il en fut le concepteur. L’exécution très raffinée, d’une minutie qui rivalise avec celle de la peinture flamande, semble en revanche de Giulio Romano qui ne parvient pas à donner à ses protagonistes autant de force psychologique que son maître, ni autant de relief à ses figures.
Paris, musée du Louvre, département des Peintures

 

 

 

 

Raphael_vierge au Diademe bleu 1512-1520

Raphaël ou Gian Francesco Penni (?) - La Vierge à l’Enfant avec saint Jean Baptiste, dite La Vierge au diadème bleu, 
Vers 1512-1520. Huile sur bois
Agenouillée sur l’herbe et tenant près d’elle saint Jean Baptiste, la Vierge tend un léger voile au-dessus de l’Enfant Jésus endormi. Ce sommeil est une prémonition de la mort du Christ et le voile évoque son linceul. Mais le geste de Marie est ambigu : on ne sait s’il recouvre le mort ou découvre le ressuscité, comme pourrait l’indiquer le sourire confiant du Baptiste. Ce thème de la Vierge au voile a été étudié à plusieurs reprises par Raphaël, notamment dans la Madone de Lorette du musée Condé à Chantilly. L’attribution et la datation de la peinture du Louvre demeurent problématiques en
raison d’inégalités dans le traitement des figures et du paysage.
Paris, musée du Louvre, département des Peintures

 

 

 

 

Gian Francesco Penni Madonna del Libro

Attribué à Gian Francesco Penni - La Sainte Famille, dite La Madone au livre,
Vers 1512-1514. Huile sur bois
Attribué à Raphaël dès sa première mention dans les collections Médicis au début du XVIIe siècle, ce charmant petit tableau a ensuite été donné à Giulio Romano. La facture méticuleuse et l’expression délicate mais un peu inanimée s’apparentent à certains détails de la Vierge au diadème bleu et incitent à y voir la main de Penni.
Florence, Soprintendenza Speciale per il Polo Museale
Fiorentino, Galleria Palatina di Palazzo Pitti

 

 

 

 

Raphael Portrait de femme La donna velata c

Raphaël - Portrait de femme, dite La Donna velata
Vers 1512-1518. Huile sur toile
Considérée comme le plus beau portrait féminin de Raphaël, la célèbre Velata n’en reste pas moins mystérieuse. La douceur du regard, le geste de la main posée sur le cœur et la pénombre de la scène donnent un caractère très intime à l’image, confirmant l’idée que la jeune femme ait pu être l’amante du peintre. Son riche vêtement et son voile la transforment en une Madone pleine de grâce. Par sa description attentive de la lumière et des matières (soierie, fils d’or, cheveux, carnation), dont la merveilleuse manche au premier plan, Raphaël insuffle la vie à son modèle que l’on entend presque se
mouvoir.
Florence, Soprintendenza Speciale per il Polo Museale
Fiorentino, Galleria Palatina di Palazzo Pitti

 

 

 

 

Giulio Romano Raphael Portrait_of_Dona_Isabel_de_Requesens c

Giulio Romano, peut-être avec l’intervention de Raphaël - Portrait de la vice-reine de Naples, Doña Isabel de Requesens y Enríquez de Cardona-Anglesola, 
1518. Huile sur bois transposée sur toile. 
Anciennement identifié à Jeanne d’Aragon, le modèle de ce portrait est désormais reconnu comme la vice-reine de Naples, Isabel de Requesens. Le cardinal Bibbiena commanda cette effigie de l’épouse de l’un des adversaires de François Ier, célèbre par sa beauté, afin de l’envoyer comme cadeau diplomatique en 1518 au roi de France, grand amateur de belles femmes. Selon Vasari, Giulio Romano fut dépêché expressément à Naples pour dessiner
le portrait d’Isabel qu’il peignit ensuite en grande partie, à l’exception du visage laissé à Raphaël. L’œuvre démontre ainsi l’excellence picturale de Giulio et la confiance que lui portait son maître.
Paris, musée du Louvre, département des Peintures

 

 

 

 

Raphael Giuliano de Medici

Raphaël - Portrait de Laurent de Médicis, duc d’Urbino -  1518. Huile sur toile
Ce tableau est identifié au portrait de Laurent de Médicis, mentionné dans plusieurs lettres officielles en 1518. Il fut envoyé en cadeau de fiançailles à Madeleine de la Tour d’Auvergne, nièce de François Ier, en vue d’un mariage liant les Médicis à la famille royale. Portrait d’apparat à destination privée, il présente Laurent avec un doux regard, esquissant un léger sourire. Cadré sous les hanches, le duc est vêtu de somptueux habits occupant les trois quarts de la composition. Il tient une petite boîte dorée qui pourrait contenir le portrait de sa future épouse.
La belle facture incite à attribuer la peinture en grande partie à Raphaël, peut-être assisté de Giulio Romano.
Collection particulière

 

 

 

 

Raphael autoportrait avec Giulio Romano 1519-1520 Huile-sur-toile

Raphaël - Autoportrait avec Giulio Romanovers 1519-1520. Huile sur toile
Si l’on reconnaît aisément les traits de Raphaël dans
l’homme de gauche, l’identité du second personnage a
longtemps été débattue. Le geste du maître prenant le jeune
homme sous sa protection et le regard d’admiration que ce
dernier lui porte incitent à croire qu’il s’agit d’un élève, sans
doute Giulio Romano. La mise en scène de ce double
portrait s’inspire de modèles vénitiens. Vêtus sobrement, les
deux hommes sont installés devant un fond gris légèrement
bleuté et occupent toute la surface du tableau, ce qui donne à
l’œuvre une certaine intimité.
Paris, musée du Louvre, département des Peintures

 

In Le Louvre - Catalogue des Expositions

 

 

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Commentaires
L
Pourrais-tu relayer sur ton blog mon dernier message de blog , je suis vraiment dans la mélasse elle utilise mon adresse mail et je suis certaine que c'est la méchante fée .<br /> <br /> Bisous avec un peu de neige ce soir .<br /> <br /> Nathalie
Répondre
F
Merci pour la visite ....
Répondre
R
Moi si !<br /> <br /> Bisous<br /> <br /> Marie-Ange
Répondre
M
J'ose à peine l'écrire mais tant pis je me lance; je ne suis pas fan du tout.
Répondre
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