Voyage... Voyage !
Message important :
Une chouette initiative de Miss Laurence relayée par Damouredo et que je relaie également.
Nous y voici!! Le projet Voyage d'un jour !
Voici les règles:
***Nous aimons tous voyager et aimerions découvrir votre ville ***
Comme j'aime les maisons, le thème de cette journée est: bâtiments et architecture.
Il ne reste plus qu'à publier quelques photos des rues, des maisons, des bâtiments modernes et traditionnels de votre ville/village. Autant de photos que vous voulez, par tous les temps et toutes les saisons!
1- Voyage ouvert à toutes personnes ayant un blog.
2- Nous partons en vacances le 21 Juin 08 - veuillez publier vos photos ce jour-là ou 1 ou 2 jours avant.
3- Pour prendre part, veuillez me laisser un message ICI, avec votre nom, votre ville, votre pays et l'adresse de votre blog. Le 21 je publierai une liste de tous les participants et leur emplacement de façon à ce que l'on puisse tous se visiter ( la liste sera copiée sur mes deux blogs)
4- Je pense qu'il serait prudent de ne pas publier de photos de votre maison. Si vous publiez votre rue, ne nous en donnez pas les détails précis. Le nombre de photos est illimité.
5- N'oubliez pas de le faire savoir ! Utilisez la carte postale dans votre blog et le bouton dans votre marge, ce serait fabuleux de pouvoir faire le tour du monde!
Le Voyage
À Maxime Du Camp.
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! Que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le cœur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom !
Charles Baudelaire
Les Fleurs du Mal